Réflexions d'un expatrié

ou l'Occident et l'Orient dans la ligne de mire !

1) Kleine Hymne an den Nil

1) Kleine Hymne an den Nil

Le Nil près de l'Île Kitchener, Assouan, Haute-Egypte

Wie der Schatten sich bricht in der Nacht,

Helligkeit implodiert und sich zerstreut,

so zerfliessen die Schemen derer,

die sich am Strom bewegen,

in nocturner Heimlichkeit auskundschaften

und

sich der Finsternis bedienend,

konspirieren.

Der Fluss zergeht träge an seinen Ufern,

Zeit zu Zeit aufblinkend aus schimmernden

Lichtreflexen urbaner Künstlichkeit.

Die mächtigen Wasser bündelnd,,

zerteilt er das Land,

ergiesst seine mütterliche Fruchtbarkeit,,

die Unendlichkeit bezeugend.

Der Wahrer menschlicher Identität

lässt seine gurgelnden Katarakte

Zeugnis ablegen

von ewigem Kampfgetümmel

und erhabenen Götterbildern

mit irdischem Antlitz

-Bewahrern des Lebens und der Gezeiten.

Der Fluss hat den Menschen beigestanden,

in ihrem zu Stein gewordenen Traum,

sich zu vereinen mit den Göttern und der Ewigkeit..

Wolf STARKE

Cairo, August 2000

Petit hymne au nil !

Comme l'ombre dans la nuit se brise,

la luminosité implose et se dissipe…

ainsi s’évaporent les spectres de ceux,

en déplacement le long du fleuve…

démasquant les secrets de la nuit

et

profitant de l’obscurité…

conspirent.

Le fleuve s’écoule paresseusement sur ses rives,

de temps en temps scintillant et chatoyant…

reflets lumineux d’un urbanisme artificiel.

Les eaux puissantes unies

il scinde le pays,

verse sa fertilité maternelle…

l’Infini en témoigne.

Le protecteur de l'identité humaine

laisse ses cataractes bouillonnantes

témoigner du tumulte éternel des combats

et des images sublimes de dieux

aux visages terrestres

-... gardiens de la vie et des marées.

Le fleuve est venu au secours des hommes,

dans leur rêve devenu pierre,

de s'unir aux dieux et à l'éternité...

Le Caire, août 2000