Habib, le bien-aimé (Flash Bruxellois 11)
Cher(e)s ami(e)s, né dans les tourbillons de l’après-guerre, et pour reprendre les paroles de Martin Luther King “I have a dream”,… j’avais un rêve… le rêve d’une Europe unie en paix avec le Monde ! Un monde sans guerre et dans le respect de l’autre et de sa culture… c’était l’époque de la découverte. La jeunesse d’alors voulait construire une vie nouvelle aux perspectives optimistes, basée sur l’égalité. Bouleversés par le collapse d’un ancien monde, nous n’étions plus dans le refus de l’autre et de sa culture mais dans la soif et la curiosité pour un monde différent ! Vision futuriste et humaniste, à présent contrariée par les événements éclaboussant notre Terre…
Ne dirait-on pas Satan tirant les ficelles diaboliques d’un terrorisme aveugle qui n’épargne personne, ne respecte rien, imbibé par des pensées sanguinaires et sombres ?
La Belgique, à son tour, touchée et secouée récemment par des attentats dévastateurs, essaie de surmonter ces chocs… Sur la place de la Bourse à Bruxelles, des manifestations spontanées de solidarité pour les victimes ont réuni des gens de toutes nationalités, confessions… normalité quotidienne d’un pays multiculturel ! En hommage aux victimes, l’orchestre philharmonique deBruxelles a interprété l’Hymne à la Joie de la 9e Symphonie de Beethoven inspiré d’un poème de Friedrich von Schiller de 1785 ! Ce poème célèbre l’idéal de l’unité et de la fraternité humaine (“Millions d’êtres, soyez tous embrassés d’une commune étreinte !”)… contre l’antagonisme destructif et malsain. Emouvant aussi, l’hommage des dessinateurs de tous âges, des dépôts de fleurs et bougies sur cette même place… Un travail sur soi pour vaincre ses peurs et affronter le Mal !
L’arme la plus efficace contre des idéologies extrémistes est sans conteste la Culture sous toutes ses facettes, respectant les valeurs de l’Humanité. Elle fait tomber les frontières… que des incultes cherchent à ériger à nouveau par la destruction du patrimoine universel… !
La Belgique, à son tour, touchée et secouée récemment par des attentats dévastateurs, essaie de surmonter ces chocs… Sur la place de la Bourse à Bruxelles, des manifestations spontanées de solidarité pour les victimes ont réuni des gens de toutes nationalités, confessions… normalité quotidienne d’un pays multiculturel ! En hommage aux victimes, l’orchestre philharmonique deBruxelles a interprété l’Hymne à la Joie de la 9e Symphonie de Beethoven inspiré d’un poème de Friedrich von Schiller de 1785 ! Ce poème célèbre l’idéal de l’unité et de la fraternité humaine (“Millions d’êtres, soyez tous embrassés d’une commune étreinte !”)… contre l’antagonisme destructif et malsain. Emouvant aussi, l’hommage des dessinateurs de tous âges, des dépôts de fleurs et bougies sur cette même place… Un travail sur soi pour vaincre ses peurs et affronter le Mal !
L’arme la plus efficace contre des idéologies extrémistes est sans conteste la Culture sous toutes ses facettes, respectant les valeurs de l’Humanité. Elle fait tomber les frontières… que des incultes cherchent à ériger à nouveau par la destruction du patrimoine universel… !
Un siècle et demi auparavant, une autre œuvre musicale a vu le jour : l’opéra “Aïda” de Giuseppe Verdi ! Un vrai feuilleton rocambolesque s’engage à l’initiative du fondateur de l’égyptologie moderne et passionné de l’opéra, Ismail Pacha, vice-roi d’Égypte. Selon lui, Verdi devrait composer un opéra à l’occasion de l’inauguration du Canal de Suez. Verdi refuse tout d’abord, ne se laissant point dicter pour qui ou quelle circonstance il devrait composer. Ismail Pacha use donc d’un stratagème. Il charge Camille du Locle, directeur de l’Opéra-Comique de Paris, de convaincre Verdi à écrire un opéra ayant pour cadre l’Égypte antique. Après maintes péripéties et obstacles, Verdi accepte en participant avec fougue au projet… reprenant à lui seul cette réalisation. L’argument du drame est dû à un certain Auguste Mariette, fondateur du Musée du Caire ! Ce drame se déroule à Thèbes et Memphis, dans le contexte d’une invasion imminente de l’Égypte par les Éthiopiens. Il traite de l’amour contrarié de Ramadès, capitaine des gardes de l’armée égyptienne et de Aïda, belle esclave éthiopienne. Autre protagoniste, Amneris, fille de Pharaon, amoureuse de Ramadès. Après la victoire de l’Égypte sur le roi d’Ethiopie Amonasro, et père de Aïda, Ramadès demande la grâce des vaincus à Pharaon, qui l’a lui accorde et lui offre sa fille en mariage. Mais, pour l’amour de sa belle Éthiopienne, Ramadès trahit son peuple en dévoilant les plans militaires de l’Égypte sous la pression d’Amonasro… Les grands prêtres de Thébes le condamnent à être emmuré vivant. Dans la crypte, il découvre l’amour de sa vie qui a choisi de le suivre dans la mort. L’héroïsme d’un personnage à la manière d’une tragédie grecque !
L’amour plus fort que la peur… un éternel symbole de la force de l’esprit contre la force des ténèbres. Ensemble, nous devons combattre et vaincre le terrorisme cancéreux, cultiver le bon sens et le ratio de l’ère des Lumières contre la haine et tout amalgame… Sauver nos trésors culturels et préserver notre mémoire historique pour les générations futures…
Wolf
L’amour plus fort que la peur… un éternel symbole de la force de l’esprit contre la force des ténèbres. Ensemble, nous devons combattre et vaincre le terrorisme cancéreux, cultiver le bon sens et le ratio de l’ère des Lumières contre la haine et tout amalgame… Sauver nos trésors culturels et préserver notre mémoire historique pour les générations futures…
Wolf