Réflexions d'un expatrié

ou l'Occident et l'Orient dans la ligne de mire !

Aamir, l’éclaireur (Flash Bruxellois 31)

Aamir, l’éclaireur (Flash Bruxellois 31)

Une vague de froid sibérien, températures avoisinant -30°, se répand sur l’Europe de l’Est ! La Belgique est confrontée à une forte chute de température certes moins féroce, mais aussi escortée par des tempêtes de neige. Le rhume se propage et une nourriture piquante est la bienvenue, protection contre d’éventuelles contagions bactériennes ! Donc le piri-piri joue ce rôle bénéfique d’une façon remarquable…

En dégustant un thaï curry pimenté au piri-piri, me vient spontanément à l’esprit “Piri Reis“ surnom de l’amiral et cartographe ottoman “Piri Ibn Haji Memmed”. La “carte de Piri Reis” de 1513 est découverte en 1929 lors des travaux de restauration du palais de Topkapi à Istanbul. Dessinée sur une peau de gazelle, elle reflète les côtes d’Afrique, d’Amérique du Sud et bien au-delà. Selon l’amiral, cette carte correspond à une compilation méticuleuse de diverses cartes antérieures remontant à l’époque d’Alexandre le Grand.

Dans les années cinquante, le capitaine Mallery de l’US Navy compare cette célèbre carte à ses derniers relevés scientifiques par sonar des côtes terrestres de l’Antarctique. Sa prémonition est confirmée par un résultat surprenant ! La carte ottomane décrit déjà une grande partie de ce continent recouvert de glaces depuis au moins 10000 ans. Précisons que l’Antarctique n’a été découvert officiellement qu’au 19ème siècle ! Pourtant la côte y est cartographiée sans glace !

D’après les géologues, il semblerait que ce littoral soit resté libre de glaces durant au moins 9000 ans avant d’être englouti par la calotte glaciaire !

Le chercheur Hapgood, préfacé par Einstein dans son premier livre, conclut : “Il semble que des informations géographiques d’une grande précision ce soient transmises de peuple en peuple. Ces cartes… ont été dressées par un peuple inconnu… (qui) a exploré l’Antarctique quand ce continent était encore libre de glaces…”. D’autres cartes, comme celle du mathématicien français Oronce Fine de 1531, confirment ces faits. Les profils et reliefs de terrain émergés correspondent parfaitement aux cartes des relevés sismiques de la surface terrestre sous-glaciaire !

De nos jours, ces côtes sont en grande partie enfouies sous 1500m de glace. D’après des chercheurs américains, l’Antarctique jouissait, jusqu’en 6000 avant notre ère, d’un climat chaud à une époque où il se trouvait à +3000 km au nord du cercle antarctique actuel. Toutefois, le glissement vers le sud du continent provoque un refroidissement progressif et la formation d’une calotte glaciaire. Continent à l’hiver interminable, les manchots, invincibles guerriers du froid, y règnent !

Albert Einstein l’a bien résumé : “Un dépôt continuel de glace s’opère dans les régions polaires… la rotation de la terre agit sur ces dépôts dissymétriques imprimant une force centrifuge qui agit sur la croûte rigide de la Terre. Cette force induit… un déplacement de la croûte terrestre sur le reste du globe”. Cela entraîne des conséquences désastreuses, extinctions d’espèces animales, séismes, inondations et changement climatique !

Pour les écrivains canadiens Rand et Rose Flem-Ath de “Quand le ciel tombait” en 1995, la fameuse Atlantide de Platon se situerait en Antarctique ! Leurs conclusions reposent sur la théorie des déplacements de l’écorce terrestre, de Hapgood et Einstein, ayant eu l’effet de propulser le continent à +3000 km vers le pôle sud il y a 10000 ans ! Les Canadiens établissent aussi des liens entre les civilisations d’Egypte et d’Amérique du Sud ! Pour eux, de nombreuses similitudes existent entre les pyramides d’Égypte et celles des civilisations aztèque, olmèque, toltèque ou maya supposant donc l’emploi de techniques avancées ! Libre de glace et avant son déplacement, l’Antarctique jouât apparemment un rôle de pont !

Le peuple d’Atlantis, réalité ou mythe ? Philosophe et orateur d’une immense stature, Platon a évoqué l’Atlantide tout en laissant planer le doute… le monde des mythes toujours à l’ordre du jour ! Et comme disait son disciple Socrate “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien… !”