Après des informations internationales plutôt décevantes, voici une bonne nouvelle qui marquera probablement notre futur ! Cent ans après la publication de la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein, la preuve expérimentale est enfin là avec la première détection d’ondes gravitationnelles déclenchées par la fusion de deux trous noirs stellaires, et enregistrées par des détecteurs géants. Notre univers nous dévoile encore bien des surprises et secrets, ouvrant de nouvelles perspectives !

Vue de l’espace et éclairée par le soleil, la planète terre paraît dans une magnifique auréole bleutée. En zoomant, on distingue la Grande Muraille de Chine, le Nil avec son delta et, de nuit… la Belgique dans sa totalité !! Eh oui, les réseaux autoroutiers y sont presque totalement éclairés, spécificité belge unique au monde ! Un avantage pour les automobilistes roulant de nuit. Traversant la Belgique et arrivant sur les autoroutes des pays voisins, on a l’impression de tomber dans un trou noir… pour rester dans l’image spatiale ! La différence est éclatante… Petit Bémol : du fait des coûts de l’énergie non négligeables, des coupures partielles d’électricité sont mises en place aux heures de faible fréquentation.

Les Belges, toujours en vogue, ont réussi à trouver leur symbole national futuriste dans une construction architecturale révolutionnaire à la pointe du modernisme et de la technique… le fameux Atomium !

En compétition avec Paris et Londres, la capitale belge avait su convaincre le jury par son savoir-faire et ce déjà lors des expositions universelles de 1885 et 1935…  Elle fut à nouveau désignée en 1958 pour héberger la première exposition universelle après la Seconde Guerre mondiale. Le Roi Baudouin l’inaugura en grande pompe.

Le thème était “Bilan du Monde, pour un monde plus humain”, apparemment en cohérence à la pensée humaniste du célèbre Erasmus van Rotterdam, résidant temporairement à Bruxelles et Louvain. Homme de la Renaissance et certainement le premier penseur d’une Europe unie.

A l’occasion de l’Expo 58, l’ingénieur André Waterkeyn, chef de la fédération belge de l’importante industrie du métal, a proposé l’Atomium, conçu en association avec les architectes André et Jean Polak. Ni tour, ni pyramide, à mi-chemin entre sculpture et architecture, l’Atomium était dans l’air du temps fusionnant le métal avec l’atome, l’Europe s’équipant de réacteurs nucléaires. Slogan vantant ses avantages… “Atome = Espoir” !

L’Atomium se situe sur le territoire de Laeken, ancien domaine du Roi Léopold ll, au nord de Bruxelles. Haut de 102 mètres, il se compose de neuf sphères représentant les atomes du cristal élémentaire de fer. Avec ses 2400 tonnes, l’Atomium était classé en 1958 au sixième rang mondial des bâtiments à structure métallique, derrière l’Empire State Building de New York, lui placé en tête. Ces sphères ont un diamètre de 18 mètres chacune, sont espacées de 29 mètres et reliées par des tubes. Celui du centre mesure 106 mètres de long ! L’ascenseur, alors le plus rapide d’Europe, amène au sommet à la découverte du panorama de Bruxelles et ses environs. Atout rajouté, un éclairage nocturne réalisé par le désigner Ingo Maurer. Système d’éclairage par LED qui fait penser à des “star lights” en référence à l’espace !

L’Atomium était conçu pour six mois, le temps de l’Expo. Il a gagné en popularité grâce aux plus de 42 millions de visiteurs et a trouvé “grâce” auprès des décideurs pour perdurer et devenir ainsi le symbole-phare de Bruxelles ! Construite pour l’exposition universelle de 1889, la Tour Eiffel, elle aussi, a réussi à se battre pour empêcher sa destruction et s’élever au rang de symbole de Paris !  Noblesse oblige…

Wolf