10) Robomania
Der „Sonnenkater“ tötet die Schlange Apophis mit einem Messer.
Grab des Inherkau (TT359), Theben-West
Neues Reich, 20. Dynastie
Unsere kleine Welt vom Weltraum aus gesehen dreht sich um die Sonne, so wie wir uns um unseren Bauchnabel! Unser persönliches Schicksal ist im Universum verankert, bestimmt durch den Zufall unserer Existenz, die Einzigartigkeit unserer Geburt und die soziologisch nicht unwichtige Frage, inwieweit unsere Kultur auch vom Licht der Sonne geprägt ist…
Die Sonne wurde schon von den Ägyptern in Stein gemeißelt, quasi auf ewig… Ra als Sonne wurde in der Ära unter Echnaton (Amenophis IV) vorübergehend zu Gott erklärt und in monotheistischer Manier als Aton angebetet…
Der Bauchnabel unserer eigenen kleinen Welt, um den sich, wie es so schön heißt, -alles dreht-, wird ebenfalls wichtig genommen. Wir verehren oder frönen ihm, um nicht das Wort anbeten ins Spiel zu bringen... da wir ansonsten bei der Huldigung des berühmten goldenen Kalbs landen… also nur noch den alles bestimmenden Mammon über uns strahlen lassen. Die bloße Aussicht auf eine kalte reiche Welt, immer ärmer an sozialem Mitgefühl, wie sie teilweise schon herrscht… insbesondere auch durch die schiere Ausbeutung unserer Natur und somit unserer aller Ressourcen, verheißt nichts Gutes.
Wie wir alle wissen, ist die energetische Kraft der Sonne eine Grundbedingung unseres Daseins schlechthin und wir sollten dies nie vergessen… Die eitle Selbstbetrachtung unseres „Bauchnabels“ als Mitte unserer individuellen kleinen Welt dagegen, kann leicht in einer selbstverliebten und trügerischen Megalomanie enden… Beispiele finden sich über alle Grenzen unserer irdischen Welt hinweg… sie sind zudem ein zeitloses Ärgernis, wenn wir unserer Geschichtsschreibung glauben wollen!
Bleiben wir also bescheiden und bewundern die unter göttlicher Eingebung entstandene monumentale Welt der ägyptischen Antike, die schon ihre großen Bewunderer wie einen Herodot fand. Folgen wir desweiteren den Denkern und Philosophen, insbesondere der hellenistischen Antike, auch um unsere mitmenschlichen Werte wieder neu auszurichten und zu festigen, sozusagen im Sinne einer weiteren kleinen Renaissance… Vielleicht auch im Anklang an die patriotische Verteidigung der eigenen einzigartigen pharaonischen Kultur gegen eine ständige Bedrohung durch andere Völker, insbesondere der kriegerischen Hyksos!
Übrigens, und um den Titel dieses kleinen Essays zu versinnbildlichen, eine kleine persönliche Anmerkung:
Im Nachgang zu einer kleinen Bauchnabel OP… die, wie ich versichern möchte, ausschließlich aus medizinischer Hinsicht angesagt war… erhole ich mich langsam und versichere meinen Lesern hiermit ausdrücklich immer noch der Gleiche zu sein… „ich-bin-kein-Roboter “. Oh mein Gott!, in welch trügerischen, chaotischen virtuellen Welt leben wir eigentlich…
Ra und Bastet, als Mitstreiterin gegen die böse Riesenschlange Apophis, Göttin der Finsternis und des Chaos, mögen uns hoffentlich auf immer erhalten bleiben.
Es folgen somit die jeweiligen Beschwörungsformeln, wie sie uns geläufig sein mögen, um dem Chaos Einhalt zu gebieten!
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Notre petit monde, vu de l'espace, tourne autour du soleil, comme nous tournons autour de notre nombril ! Notre destin personnel est ancré dans l'univers, prédéterminé par le hasard de notre existence, l'unicité de notre naissance et la question sociologique, non négligeable, de savoir dans quelle mesure notre culture a également été marquée par la lumière pérenne du soleil...
Le soleil a déjà été gravé dans la pierre par les Egyptiens pour la quasi éternité... Râ en tant que soleil a été provisoirement déclaré dieu sous l’ère d’Akhenaton (Aménophis IV) et vénéré à la manière monothéiste sous le nom d'Aton...
Le nombril de notre propre petit monde, autour duquel, comme on le dit si bien -tout tourne- est également pris en compte de manière importante. Nous lui rendons hommage ou lui faisons des courbettes, pour ne pas faire entrer en jeu le mot adorer... sans quoi nous finirons par rendre hommage au fameux veau d'or... Il ne reste donc plus qu'à faire rayonner sur nous Mammon qui décide désormais de tout. La simple perspective d'un monde riche et froid, de plus en plus pauvre en termes de compassion sociale, comme c'est déjà partiellement le cas... notamment en raison de l'exploitation pure et simple de notre nature et par conséquent de nos ressources à tous, ne présage rien de bon.
Comme nous le savons tous, la force énergétique du soleil est une condition fondamentale de notre existence par excellence et nous ne devrions jamais l'oublier... En revanche, la vaine auto-contemplation de notre "nombril" comme centre de notre petit monde individualiste peut facilement déboucher sur une mégalomanie narcissique et trompeuse... des exemples se trouvent d'ailleurs au-delà de toutes les frontières de notre monde terrestre... ils sont en outre une nuisance intemporelle, si nous voulons croire notre historiographie !
Restons donc modestes et admirons le monde monumental de l'Antiquité égyptienne, né sous l'inspiration divine, qui a déjà eu ses grands admirateurs comme un certain Hérodote. Suivons en outre les penseurs et philosophes, en particulier de l'Antiquité hellénistique, également pour réorienter et consolider nos valeurs humaines, pour ainsi dire dans le sens d'une autre petite Renaissance... Peut-être aussi en écho à la défense patriotique de la propre culture pharaonique exceptionnelle contre la menace constante d'autres peuples, notamment les belliqueux Hyksos !
D'ailleurs, et pour symboliser le titre de ce petit essai, une remarque personnelle :
Suite à une opération au nombril… qui, je vous l'assure, était exclusivement nécessaire d'un point de vue médical... je me remets doucement et rassure mes lecteurs en leur disant formellement que je suis toujours le même... "je-ne-suis-pas-un-robot". Oh mon Dieu ! dans quel monde virtuel trompeur et chaotique vivons-nous ?
Que Râ et Bastet, en tant que compagnons d'armes face au méchant serpent géant Apophis -déesse des ténèbres et du chaos- nous restent à jamais fidèles, espérons-le.
Suivent donc les incantations respectives, telles qu'elles nous sont familières, pour mettre un terme au chaos !
Illustration:
Le "chat soleil" tue le serpent Apophis avec un couteau.
Tombe d'Inherkau (TT359), Thèbes-Ouest - Nouvel Empire, 20e dynastie